Les Amandiers fleurissent sous tes pieds
Quand ton cœur chaud cesse de saigner
Les lilas s’agenouillent devant toi
Au coin des rues et des peines perdues
Les oliviers t’ont regardé passer
Sans te retenir, leur sève a pleuré
Les dunes et les steppes s’allongent
Au crépuscule de tes pas
La somnolence de la terre
Se gonfle de ton errance
Tu dors sous le toit du monde
Et tu songes, désinvolte,
Sous la coupe du ciel