Peinture de Cristina Perez sur mon poème le voyageur

Les Amandiers fleurissent sous tes pieds

Quand ton cœur chaud cesse de saigner

Les lilas s’agenouillent devant toi

Au coin des rues et des peines perdues

Les oliviers t’ont regardé passer

Sans te retenir, leur sève a pleuré

Les dunes et les steppes s’allongent

Au crépuscule de tes pas

La somnolence de la terre

Se gonfle de ton errance

Tu dors sous le toit du monde

Et tu songes, désinvolte,

Sous la coupe du ciel