Les carnets de la poésie vagabonde

Dans le pagne ouvert de la nuit
Elle niche son front
La soie ouverte de ses entrailles
dialogue avec la lune
Un feuillage céleste s'allume
Elle console un homme

*

Elle n'a rien évoqué de ses anciens voyages et du breuvage...
Contrées éparpillées, pieds nus, crevassés ou mycosés par le luxe
La nature humaine boit à la source de l'éclair fondateur
et du carnage

*

Oscillant entre soif de la quête et ennui,
L'homme se confond aux lignes de partage des eaux
Chaque goutte de son sang peut irriguer le bassin versant
d'un monde meilleur ou d'une apocalypse

Les carnets de la poésie vagabonde - Décembre 2014